une mésaventure dont le pasteur se serait bien passée
Une anecdote qui en dit long
Il y a quelques semaines, j’ai eu un appel très énervé d’une personne (qui allait devenir un client après cet appel) car le site de son église protestante était « détourné » vers un site pornographique !!!
Vous imaginez bien combien le pasteur n’était pas très heureux quand ses fidèles lui ont appris la nouvelle !
Il a forcément tout de suite pensé à un acte de malveillance, car c’est vrai qu’en termes de crédibilité, l’église en question en a pris un sacré coup. Je lui ai dit qu’il n’était pas un cas unique et que cela arrivait souvent surtout lorsque le site n’est pas assez bien protégé. Je pensais donc que des pirates informatiques avaient contourné la sécurité du site pour y glisser un reroutage vers leur site pornographique afin de gonfler le nombre de visiteurs et ainsi monnayer à la hausse le prix de leurs publicités.
Très vite, en discutant avec lui, j’ai découvert que l’origine de ce « piratage » n’était pas, entre autres hypothèses, une redirection mais le fruit d’une négligence dans le renouvellement du nom de domaine (le NDD, c’est l’adresse directe du site sur internet). En effet, l’église n’avait pas réglé le renouvellement de l’abonnement qui lui permettait d’utiliser le nom de domaine est donc, ce dernier est tombé dans le domaine public. C’est ainsi que, de la manière la plus légale possible, le propriétaire du site pornographique a acheté le NDD pour y raccrocher son site.
Une inattention qui a des conséquences parfois désastreuses….
La solution était donc de « prendre » un nouveau nom de domaine pour y installer le site de l’église. C’est ce qui a été fait pour que le site paraisse à nouveau correctement. Par contre, vous imaginez bien qu’il a fallu faire un gros travail de communication autour de la nouvelle adresse pour que les fidèles soient diriger vers le « bon » nom de domaine et supprimer les traces de l’ancienne.
Nous sommes « propriétaires » de notre nom de domaine tant que l’on paye !
Voilà une mésaventure qui peut vite arriver si on ne tient pas à jour ces règlements et c’est pourquoi, c’est une des premières choses que je dis à mes clients : nous ne sommes pas propriétaire de notre adresse sur internet.
Contrairement à ce que laisse supposer les termes employés par tous lors de « l’achat du nom de domaine », il s’agit en fait, d’une LOCATION. Tant que nous payons, nous gardons le droit d’utilisation de ce nom mais si on ne paye plus, alors, il retombe dans le domaine public et n’importe qui peut l’acheter.
La vie d’un site internet est multiple et complexe et comme dans notre vie réelle, il y a beaucoup de choses et de points auxquels penser. C’est pourquoi il est bien de vous libérer de ce genre de contraintes en vous faisant accompagner afin de focaliser votre énergie sur votre activité.
Parlons-en en toute bienveillance, il suffit de nous faire signe pour programmer un rendez-vous et évoquer de nouvelles possibilités pour votre communication.